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samedi 13 septembre 2008

LA REPUBLIQUE EN DANGER











Lourdes, diocèse de Toulouse, Madrid 2011.






...L'arbre ...

























...Qui cache la forêt.








http://fr.youtube.com/watch?v=hRVfpLk6-_s
















Un membre de l’Opus Dei, l’abbé Franck Touzet, a été nommmé curé de la paroisse de Notre-Dame de Dalbade, dans le centre de Toulouse. Ce prêtre de l’Opus Dei, âgé de 66 ans prendra ses fonctions le 19 octobre 2008. C’est Mgr Robert Le Gall, l’archevêque du diocèse de Toulouse, qui a décidé de la nomination de l’abbé Touzet, et qui l’installera dans ses fonctions. Cela représente une première en France. Franck Touzet est membre de l’Opus Dei depuis 1962. Jusqu’à présent il exerçait ses fonctions à Grenoble comme aumônier dans une résidence étudiante. L’Opus Dei est un mouvement fondé en Espagne sous le régime de Franco en 1928 par José Maria Escriva de Balaguer. Mais Pierre Cohen, le maire PS de la ville rose, de déclarer : « nous nous serions bien passés de cette première. Je suis indigné par la nomination dans l’une des principales paroisses de la ville d’un membre de l’Opus Dei, une des organisations les plus dures de l’Eglise, connu pour ces rapprochements scandaleux dans le passé avec l’extrême droite espagnole ».










Quebec
On apprenait mardi dans les pages du journal La Presse que la candidate conservatrice de la circonscription Saint-Bruno-Saint-Hubert, sur la Rive-Sud, fait partie de l'Opus Dei.
Nicole Charbonneau Barron est même celle qui a défendu dans les médias cette organisation ultra-conservatrice, en mai 2006, au moment où sortait le film Da Vinci Code, tiré de l'oeuvre (un best-seller) de Dan Brown.
L'Opus Dei, en bref
L'organisation catholique conservatrice compte au Canada quelque 600 membres, dont 220 au Québec. C'est à l'invitation du cardinal Paul-Émile Léger que le groupe a fait son entrée au Canada en 1957. Qualifiée par certains de « mafia sainte », de phalange intégriste » ou encore « d'Église dans l'Église », elle a suscité des interrogations depuis pratiquement sa fondation, qui remonte à 1928, par l'Espagnol Josémaria Escriva de Balaguer. L'organisation a été maintes fois accusée d'être trop proche du régime fasciste de Franco.


Mme Barron avait notamment indiqué lors d'une entrevue radiophonique que 30 % des membres de l'Opus Dei avaient des « pratiques de mortification de petits sacrifices », refusant toutefois de parler d'autoflagellation.
Selon son mari, elle n'est plus porte-parole de l'organisation. Mais la candidate, pourtant en pleine campagne électorale, a refusé d'accorder elle-même une entrevue sur cette question.
Réaction du Bloc
Le chef du Bloc québécois, Gilles Duceppe, a vivement réagi à cette révélation. « C'est une société plutôt secrète. L'alignement de l'organisme, notamment sur les droits des femmes, est très questionnable (sic). À l'Opus Dei, il y a des idéologues bornés. Elle a le droit de se présenter, mais c'est une conception de la religion qui est passablement bornée », a-t-il soutenu en point de presse à Québec.
Selon M. Duceppe, cette candidature représente bien l'esprit fermé du Parti conservateur.








La nomination de la conseillère diplomatique du Vatican, nostalgique de l’ordre moral, est une insulte pour les féministes et les laïques de ce pays. Après avoir nommé un intégriste catholique, Jean-Paul Bolufer, proche de l’Opus dei et d’Ictus, comme directeur de cabinet, Christine Boutin vient de nommer un prêtre catholique, Jean-Marie Petitclerc, dans son ministère, comme chargé de mission auprès de son cabinet, avec l’argument de « l’expérience des quartiers » qu’on lui prête. Ce prêtre a auparavant officié au conseil général des Yvelines, où siège Christine Boutin.
Avec de tels arguments, on imagine facilement les imams, pasteurs, prêtres ou rabbins, en fonction de certaines réalités locales, demander à devenir des interlocuteurs officiels des municipalités, conseils généraux ou régionaux, voire, au nom de l’égalité des religions, d’être à leur tour chargés de mission dans d’autres ministères.
La nomination d’un prêtre dans un ministère, proposée par Christine Boutin et non récusée par le président de la République et son Premier ministre, est une entorse grave aux principes laïques de séparation du religieux et du politique.
Masquée derrière son poste de ministre du logement, Christine Boutin est le fer de lance, au sein du gouvernement Fillon, de toutes les Eglises qui revendiquent un rôle politique incompatible avec les principes laïques de notre pays.





« Dans la transmission des valeurs et dans l’apprentissage de la différence entre le bien et le mal, l’instituteur ne pourra jamais remplacer le pasteur ou le curé parce qu’il lui manquera toujours la radicalité du sacrifice de sa vie et le charisme d’un engagement porté par l’espérance. »

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