Bonjour!

La mouette prend son envol...

Attention, de là-haut, elle voit tout...

Et elle sait lire.....


lundi 26 janvier 2009

L'ordre règne à Saint Benoît.







Et la baudruche se dégonfle






Le maire interdit un spectacle qui ne lui plait pas.




Dormez en paix bonnes gens, et votez bien.





"Centre presse" du 27/01/09: Le maire ne veut « prendre aucun risque » et estime qu'il n'aurait pas été « pertinent » de demander le déploiement de la force publique « pour Dieudonné ».

Le public de La Hune appréciera.



Ce même spectacle est programmé le 17 avril 2009 à La Rochelle (belle et rebelle)

espace Encan à 20 h 30 ( Maxime, ne fait pas le con...)






Liberté


Sur mes cahiers d'écolier
Sur mon pupitre et les arbres
Sur le sable sur la neige
J'écris ton nom

Sur toutes les pages lues
Sur toutes les pages blanches
Pierre sang papier ou cendre
J'écris ton nom

Sur les images dorées
Sur les armes des guerriers
Sur la couronne des rois
J'écris ton nom

Sur la jungle et le désert
Sur les nids sur les genêts
Sur l'écho de mon enfance
J'écris ton nom

Sur les merveilles des nuits
Sur le pain blanc des journées
Sur les saisons fiancées
J'écris ton nom

Sur tous mes chiffons d'azur
Sur l'étang soleil moisi
Sur le lac lune vivante
J'écris ton nom

Sur les champs sur l'horizon
Sur les ailes des oiseaux
Et sur le moulin des ombres
J'écris ton nom

Sur chaque bouffée d'aurore
Sur la mer sur les bateaux
Sur la montagne démente
J'écris ton nom

Sur la mousse des nuages
Sur les sueurs de l'orage
Sur la pluie épaisse et fade
J'écris ton nom

Sur la vitre des surprises
Sur les lèvres attentives
Bien au-dessus du silence
J'écris ton nom

Sur mes refuges détruits
Sur mes phares écroulés
Sur les murs de mon ennui
J'écris ton nom

Sur l'absence sans désirs
Sur la solitude nue
Sur les marches de la mort
J'écris ton nom

Sur la santé revenue
Sur le risque disparu
Sur l'espoir sans souvenir
J'écris ton nom

Et par le pouvoir d'un mot
Je recommence ma vie
Je suis né pour te connaître
Pour te nommer

Liberté.

- 1942 -





Explique ce que tu penses
Explique pourquoi tu aimes
Explique ce qu'est le droit,
le tien, le mien, le nôtre
Explique le combat
Explique le respect
Condamne la violence
Pardonne la faiblesse
Sans haine et sans crainte.






samedi 24 janvier 2009

vendredi 23 janvier 2009

Ethique... Et toc...












22/01/2009 20:45
Pour les religions, la loi bioéthique doit protéger les plus vulnérables


Devant la mission parlementaire d’information sur la révision des lois de bioéthique, catholiques, protestants et juifs se sont accordés pour appeler à une simple loi-cadre respectant les plus fragiles.


Qu’il s’agisse de procréation médicalement assistée (PMA), de gestation pour autrui (GPA) ou encore de diagnostic préimplantatoire (DPI), les représentants des grandes religions entendus mercredi par la mission parlementaire d’information sur la révision des lois de bioéthique (La Croix du 21 janvier), présidée par le député Alain Claeys (PS), en présence du rapporteur Jean Leonetti (UMP), ont, chacun à leur manière, insisté sur un double impératif.


La prochaine loi devra s’en tenir à un cadre général, ne pas entrer dans les détails, et, surtout, elle devra prendre en compte « la peur pour les fragiles » , selon le mot du philosophe Olivier Abel, ancien président du comité d’éthique de la Fédération protestante, ou encore « se mettre au service de la protection des plus vulnérables » pour le professeur Didier Sicard, lui aussi protestant, ancien président du Comité consultatif national d’éthique (CCNE).


Le rabbin Haïm Korsia, aumônier général israélite des armées, a plaidé pour une « éthique de la vulnérabilité » : « Croire, c’est douter, pour l’humain plus que pour tout autre. Mais aujourd’hui, quelle est la limite basse que nous n’acceptons pas ? Qu’est-ce qui, même banal, nous est inacceptable ? » Il cite alors le DPI, « forme extraordinaire de racisme, gravant dans le marbre du gène le déterminisme d’un homme, alors qu’être homme, c’est sortir de son déterminisme ! » Olivier Abel, pour sa part, manifeste sa profonde inquiétude face à « l’effondrement de la conjugalité. »


Pour Xavier Lacroix, la future loi doit marquer un curseur
Xavier Lacroix, pour l’Église catholique, a insisté sur la nécessité d’une loi « non révisable », n’entrant pas dans les détails et posant le « principe de vulnérabilité » : « Le critère de jugement éthique doit se fonder sur les situations de plus grande fragilité, notamment le début et la fin de vie. » Il évoque également la « non-utilité sociale ou économique » parfois évoquée comme constitutive, à tort pour l’Église, de la dignité humaine.


Pour lui, la future loi doit marquer un curseur, poser des interdits reconnus par tous, mettant ainsi en évidence qu’une possible transgression relève alors de la conscience personnelle. Quand, par exemple, une association de parents sourds, en Grande-Bretagne, demande à bénéficier du DPI « pour ne garder que des enfants sourds », le théologien alerte : « La volonté individuelle ne peut pas décider de l’appartenance d’un être potentiel à l’espèce humaine. »


Face aux questions pointues et informées des députés, l’absence de Mohamed Moussaoui, président du Conseil Français du culte musulman (CFCM), a été notée. Celui-ci a précisé à La Croix que, outre un empêchement professionnel, l’installation récente du CFCM, par ailleurs secoué par l’actualité au Proche-Orient, « ne lui a pas permis de participer dans de bonnes conditions » à cette audition.



Frédéric MOUNIER




mercredi 21 janvier 2009

Allah akbar...












... Et Obama est son prophète...





jeudi 15 janvier 2009

Pink Star















Les homosexuels masculins toujours exclus du don du sang
LEMONDE.FR avec AFP | 15.01.09 | 15h25 • Mis à jour le 15.01.09 | 15h46 Réagissez Classez Imprimez Envoyez Partagez
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Roselyne Bachelot a signé un arrêté du ministère de la santé à paraître dans les prochains jours qui allonge l'âge limite pour donner son sang de 65 à 70 ans, mais maintient l'exclusion des hommes homosexuels. Dans un entretien paru dans Libération le mercredi 14 janvier, la ministre de la santé justifie sa décision en affirmant que "les données épidémiologiques sont incontestables : entre 10 et 18 % des gays sont contaminés, alors que ce pourcentage est de 0,2 % pour les hétérosexuels. Les situations épidémiques ne sont pas les mêmes. Il y a un risque, et ce risque est trop élevé".










Ce n'est pas une option philosophique, c'est une question de sécurité transfusionnelle", ajoute Roselyne Bachelot, qui s'était pourtant prononcée il y a un an contre l'interdiction pour les homosexuels de donner leur sang. Elle qualifiait alors cette démarche de "discriminatoire" et "pas tolérable". Etablie en mars 1983 par la direction générale de la santé à l'attention des populations à risque, principalement les homosexuels et les toxicomanes, l'interdiction avait pour objectif de limiter les risques de contamination par le virus du sida.

UNE DÉCISION "DANGEREUSE À UN MOMENT OÙ LE SANG MANQUE"

Jean-Luc Romero, président d'Elus locaux contre le sida, a estimé, jeudi 15 janvier, que cette décision était "disproportionnée" et "dangereuse à un moment où le sang manque". "Cette interdiction, même si la ministre ne ferme pas la porte à de futures évolutions, est une décision discriminatoire, comme l'ont déjà reconnu le Comité national d'éthique en juin 2002 et la Halde en février 2006", affirme M. Romero.










"Roselyne Bachelot entérine l'exclusion des homosexuels du don du sang, malgré les engagements pris – et non tenus – par Xavier Bertrand lorsqu'il était ministre de la santé", s'insurge pour sa part l'association Act Up, en dénonçant des règles sur le don du sang "basées sur une perception périmée de l'épidémie". Elle reproche à la ministre de la santé d'entretenir "la fiction discriminatoire, et dans ce cas d'espèce homophobe, selon laquelle il y aurait des groupes à risques" alors qu'"il n'y a que des pratiques à risques".











Cette "discrimination" n'est "pas sanitairement justifiée", car "si la prévalence est en effet plus forte chez les gays, les nouvelles contaminations concernent désormais davantage les hétérosexuels", ajoute Act Up, arguant que "des pays comme le Portugal ont récemment ouvert le don du sang aux homosexuels sans pour autant mettre en péril la sécurité transfusionnelle".









En attendant Barack (clic)






http://www.youtube.com/watch?v=uQQvtYj-6sA






mercredi 14 janvier 2009

A la gare saint Lazare (clic)




La gare St Lazare paralysée, et des voyageurs excédés
France Info - Hier, 17:49
La gare St Lazare à Paris a été totalement paralysée aujourd’hui suite à un mouvement de grève spontané des agents de la SNCF. Un arrêt de travail qui a fait suite à l’agression, hier soir, d’un conducteur de la ligne A du RER, à Maison Laffitte.
Par mesure de sécurité, la SNCF a fermé la gare toute la journée.





Le trafic SNCF dans l’ouest et le Nord-Ouest parisien (réseau Transilien et Corail Intercités) est paralysé. Les franciliens sont invités à emprunter le RER C ou des bus RATP.
Pas de train non plus en direction de Rouen. Les usagers doivent s’attendre à affronter une énorme galère. 300 000 voyageurs transitent habituellement par la gare de Rouen. Des trains de substitution sont mis en place pour rejoindre la région depuis Paris.
La SNCF a invité les voyageurs à partir des gares du Nord ou Montparnasse, selon la destination, et à prendre une correspondance à Amiens ou Mantes-la-Jolie.





Qui a dit:


"Désormais, quand il y a une grève, plus personne ne s'en aperçoit"


Réponse:


Le président de la république.




Plus rien n'est comme avant.

lundi 12 janvier 2009

L'exode sans issue.(clic)





Les temps ont changé...








...Depuis, il y a la photo couleur.







Mengele, le retour.


Des blessés d'un type nouveau – adultes et enfants dont les jambes ne sont plus que des trognons brûlés et sanguinolents – ont été montrés ces derniers jours par les télévisions arabes émettant de Gaza. Dimanche 11 janvier, ce sont deux médecins norvégiens, seuls occidentaux présents dans l'hôpital de la ville, qui en ont témoigné.
Les docteurs Mads Gilbert et Erik Fosse, qui interviennent dans la région depuis une vingtaine d'années avec l'organisation non gouvernementale (ONG) norvégienne Norwac, ont pu sortir du territoire la veille, avec quinze blessés graves, par la frontière avec l'Egypte. Non sans ultimes obstacles : "Il y a trois jours, notre convoi, pourtant mené par le Comité international de la Croix-Rouge, a dû rebrousser chemin avant d'arriver à Khan Younès, où des chars ont tiré pour nous stopper", ont-ils dit aux journalistes présents à Al-Arish.
Deux jours plus tard, le convoi est passé, mais les médecins, et l'ambassadeur de Norvège venu les accueillir, furent bloqués toute la nuit "pour des raisons bureaucratiques" à l'intérieur du terminal frontalier égyptien de Rafah, entrouvert pour des missions sanitaires seulement. Cette nuit-là, des vitres et un plafond du terminal furent cassés par le souffle d'une des bombes lâchées à proximité.
"A 2 MÈTRES, LE CORPS EST COUPÉ EN DEUX; À 8 MÈTRES, LES JAMBES SONT COUPÉES, BRÛLÉES"
"A l'hôpital Al-Chifa, de Gaza, nous n'avons pas vu de brûlures au phosphore, ni de blessés par bombes à sous-munitions. Mais nous avons vu des victimes de ce que nous avons toutes les raisons de penser être le nouveau type d'armes, expérimenté par les militaires américains, connu sous l'acronyme DIME – pour Dense Inert Metal Explosive", ont déclaré les médecins.
Petites boules de carbone contenant un alliage de tungstène, cobalt, nickel ou fer, elles ont un énorme pouvoir d'explosion, mais qui se dissipe à 10 mètres. "A 2 mètres, le corps est coupé en deux; à 8 mètres, les jambes sont coupées, brûlées comme par des milliers de piqûres d'aiguilles. Nous n'avons pas vu les corps disséqués, mais nous avons vu beaucoup d'amputés. Il y a eu des cas semblables au Liban sud en 2006 et nous en avons vu à Gaza la même année, durant l'opération israélienne Pluie d'été. Des expériences sur des rats ont montré que ces particules qui restent dans le corps sont cancérigènes", ont-ils expliqué.
Un médecin palestinien interrogé, dimanche, par Al-Jazira, a parlé de son impuissance dans ces cas : "Ils n'ont aucune trace de métal dans le corps, mais des hémorragies internes étranges. Une matière brûle leurs vaisseaux et provoque la mort, nous ne pouvons rien faire." Selon la première équipe de médecins arabes autorisée à entrer dans le territoire, arrivée vendredi par le sud à l'hôpital de Khan Younès, celui-ci a accueilli "des dizaines" de cas de ce type.







Les médecins norvégiens, eux, se sont trouvés obligés, ont-ils dit, de témoigner de ce qu'ils ont vu, en l'absence à Gaza de tout autre représentant du "monde occidental" – médecin ou journaliste : "Se peut-il que cette guerre soit le laboratoire des fabricants de mort ? Se peut-il qu'au XXIe siècle on puisse enfermer 1,5 million de personnes et en faire tout ce qu'on veut en les appelant terroristes ?"
Arrivés au quatrième jour de la guerre à l'hôpital Al-Chifa qu'ils ont connu avant et après le blocus, ils ont trouvé un bâtiment et de l'équipement "au bout du rouleau", un personnel déjà épuisé, des mourants partout. Le matériel qu'ils avaient préparé est resté bloqué au passage d'Erez.
"Quand cinquante blessés arrivent d'un coup aux urgences, le meilleur hôpital d'Oslo serait à la peine, racontent-ils. Ici, les bombes pouvaient tomber dix par minutes. Des vitres de l'hôpital ont été soufflées par la destruction de la mosquée voisine. Lors de certaines alertes, le personnel doit se réfugier dans les corridors. Leur courage est incroyable. Ils peuvent dormir deux à trois heures par jour. La plupart ont des victimes parmi leurs proches, ils entendent à la radio interne la litanie des nouveaux lieux attaqués, parfois là où se trouve leur famille, mais doivent rester travailler… Le matin de notre départ, en arrivant aux urgences, j ai demandé comment s'était passé la nuit. Une infirmière a souri. Et puis a fondu en larmes."
A ce moment de son récit, la voix du docteur Gilbert vacille. "Vous voyez, se reprend-il en souriant calmement, moi aussi…"


http://www.courrierinternational.com/article.asp?obj_id=93350



mercredi 7 janvier 2009

Les femmes et les enfants d'abord





Les israéliens sont-ils des barbares ordinaires?














Ils auront leur vengeance.




mardi 6 janvier 2009

L'armée israélienne terrorise Gaza. (clic)












Vu de Montréal

http://www.ledevoir.com/2009/01/06/225909.html




dimanche 4 janvier 2009

Bonne année









Le couteau (VO)






- 1 -
Pardon monsieur le métayer
Si de nuit je dérange
Mais je voudrais bien sommeiller
Au fond de votre grange
Mon pauvre ami la grange est pleine
Du blé de la moisson
Donne-toi donc plutôt la peine
D'entrer dans la maison.
- 2 -
Mon bon monsieur je suis trop gueux
Qué gâchis vous ferais-je
Je suis pieds nus, sale et boueux
Et tout couvert de neige
Mon pauvre ami quitte bien vite
Tes hardes en lambeaux
Pouille-moi ce tricot de suite
Chausse-moi ces sabots.

- 3 - (Non chanté ici)
De tant marcher à l'abandon
J'ai la gorge bien sèche
Mon bon monsieur baillez-moi donc
Un grand verre d'eau fraîche
L'eau ne vaut rien lorsque l'on tremble
Le cidre... guère mieux
Mon bon ami trinquons ensemble
Goûte-moi ce vin vieux.
- 4 -
Mon bon Monsieur on ne m'a rien
Jeté le long des routes
Je voudrais avec votre chien
Partager deux, trois croûtes
Si depuis ce matin tu rôdes
Tu dois être affamé
Voici du pain, des crêpes chaudes,
Voici du lard fumé.
- 5 -
Chassez du coin de votre feu
Ce rôdeur qui n'en bouge
Êtes-vous blanc, êtes-vous bleu?
Moi je suis plutôt rouge
Qu'importent ces mots: république
Commune ou royauté
Ne mêlons pas la politique
Avec la charité.

- 6 -
Puis, le métayer s'endormit
La mi-nuit étant proche
Alors le vagabond sortit
Son couteau de sa poche
L'ouvrit, le fit luire à la flamme,
Puis se dressant soudain
Il planta sa terrible lame
Dans... la miche de pain!



- 7 -
Au matin-jour le gueux s'en fut
Sans vouloir rien entendre
Oubliant son couteau pointu
Au milieu du pain tendre
Vous dormirez en paix, ô riches,
Vous et vos capitaux
Tant que les gueux auront des miches
Où planter leurs couteaux.