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jeudi 12 février 2009

Un caillou dans les Antilles.
















Le Matin Online - Lausanne,Switzerland

http://www.lematin.ch/flash-info/monde/segolene-royal-deplore-sentiment-abandon-habitants-dom



Ségolène Royal déplore le "sentiment d'abandon" des habitants des DOM

Ségolène Royal a jugé mercredi, à propos de la situation aux Antilles, qu'il fallait "vraiment que le gouvernement se ressaisisse", déplorant "le sentiment d'abandon pour ne pas dire de mépris" que ressentent les habitants des départements d'Outre-mer.


AFP - le 12 février 2009, 10h39

Sur Canal +, l'ex-candidate à la présidentielle a affirmé que ce qui la "frappait", "c'est le sentiment d'abandon, pour ne pas dire de mépris, que ressentent les habitants des départements d'Outre-mer, Martinique, Guadeloupe, Guyane, par rapport à un ministre qui a attendu dix jours pour venir sur place, ensuite qui est parti nuitamment, qui revient".

"Il faut se rendre compte que Barack Obama a été élu et que ça change quelque chose de façon considérable à l'échelle de la planète et notamment pour les hommes et les femmes de couleur", a affirmé Mme Royal pour qui, "avec Barack Obama, ils ont un autre regard sur eux-mêmes".

"Cette revendication de respect, de réussite et de dignité, elle est là, elle est prégnante, elle est considérable et aujourd'hui, elle a été tenue un peu en dérision et il faut vraiment que le gouvernement se ressaisisse", a-t-elle affirmé.

Jugeant la situation "extrêmement tendue", la présidente de Poitou-Charentes, très populaire aux Antilles, a affirmé: "la crainte est là, des solutions existent, qu'il faut absolument mettre en place".

"Il faut que l'Etat soit partie prenante des négociations", qu'elles "soient tripartites", a-t-elle jugé, "compte tenu du blocage actuel, le gouvernement ne peut plus laisser face à face les patrons et les salariés".










Ce petit fils du premier instituteur noir de Martinique, cet élève boursier du lycée Victor Schoelcher de Fort-de France, ce khâgneux de Louis-le-Grand, ce Normalien enfin, n’est-ce pas aussi sur cette culture Française, précisément, que Césaire a fondé son anticolonialisme, sa lutte contre l’injustice et le racisme ?

N’est-ce pas en digne fils des Lumières qu’il a contribué à rendre sa fierté à l’homme noir ? N’est-ce pas en grand républicain qu’Aimé Césaire a été le scrupuleux défenseur des Antillais ?

Ce combat qu’il n’eut de cesse de mener, dans ses livres, dans son île, mais aussi dans cet hémicycle, n’est-il pas celui de la France elle-même ? Ce « séculaire combat », pour reprendre ses propres mots, c’est celui, disait-il, « pour la liberté, l’égalité et la fraternité, qui n’est jamais entièrement gagné, et c’est tous les jours qu’il vaut la peine d’être livré. »


Président de l'Assemblée nationale 13 mai 2008 (extrait)







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