Bonjour!

La mouette prend son envol...

Attention, de là-haut, elle voit tout...

Et elle sait lire.....


jeudi 15 octobre 2009

Quand un maroquin chasse l'autre.




Carnets de voyages d'un sodomite errant.








Il y a des choses que je n'assume plus depuis une mauvaise expérience avec un Marocain, il y a trente ans dans un sauna. C'était un ouvrier immigré, assez beau gosse, qui ne pensait qu'à son plaisir et se vengeait de tout le reste, en bon macho, la lutte des classes au bout du zob enfoncé jusqu'à la garde dans le cul des jeunes bourgeois. Il m'avait blessé, infecté d'une maladie, souffrance tenace et secrète dont j'ai mis des mois à me guérir. Je n'ai plus recommencé. Mais là, c'est différent, je n'ai même pas mal, je le laisse m'emmener où il veut, pourvu que ce soit avec lui ; il est devenu mon homme.








samedi 10 octobre 2009

Loi émotionnelle







Castration chimique : une victime d'inceste répond à Sarkozy


A l'occasion de l'affaire Hodeau, vous et des membres du gouvernement, vous êtes déclarés favorables à une législation autorisant la castration chimique de certains délinquants sexuels. Une proposition de loi devrait d'être déposée en urgence, d'ici la fin du mois. Elle reprendrait un texte de 2007 dans lequel il s'agissait de pouvoir imposer ce châtiment aux violeurs d'enfants de moins de 13 ans.

Selon Michelle Alliot-Marie, « cette affaire dramatique illustre la nécessité de renforcer encore notre dispositif de lutte contre la récidive et de prise en charge des criminels sexuels ».

Non, ce que cette affaire illustre, c'est votre propension éhontée à faire d'un drame une opportunité politique. Yves Nicolin, député UMP s'apprêtant à déposer la proposition de loi dont il est question, présente les choses sans détour :
« Autrefois, l'opinion et l'Etat n'étaient pas prêts à aller dans ce sens, mais cela a changé. » « Nous devons profiter de ce fait tragique pour mettre en place cette solution qui a fait ses preuves. »

Profiter ? J'ai bien lu. Et comment profite-t-on d'un tel drame à l'UMP ? En recevant à l'Elysée les proches de la victime assassinée et en faisant la publicité de leur émoi intime alors qu'ils sont encore sous le choc.

Votre stratagème relève de l'imposture.
Vous n'éprouvez donc pas le moindre scrupule à exploiter la douleur d'autrui dans le but de récolter les faveurs de l'opinion publique quant aux visées barbares de votre politique populiste ? Sans doute misez-vous sur le fait que le procédé sera perçu comme légitime grâce à la prétendue nécessité de la castration chimique et sa supposée efficacité. A moins que vous ne comptiez plutôt sur l'immunité d'un discours qui affirme implicitement que s'opposer à vos intentions et vos méthodes revient à prendre le parti des criminels contre les victimes.

Un tel stratagème relève de l'imposture. Car à y regarder de plus près, vos pseudo solutions ne servent pas plus la protection des citoyens qu'elles n'assurent la défense des victimes. Et ce n'est pas la première fois que vous tirez profit de pareilles manipulations.

Je n'ai pas la naïveté de croire qu'une lettre ouverte comme la mienne puisse avoir une quelconque incidence sur votre conduite. Mais j'entends exprimer publiquement mon indignation devant l'attitude profondément cynique et hypocrite qui est la vôtre.
Monsieur le Président, en tentant de vous faire passer pour « le président des victimes », vous sortez du cadre de la simple démagogie. Les déclarations nimbées de pathétisme que vous-même ou vos collaborateurs prononcent à l'occasion de coups médiatiques savamment orchestrés par vos soins sont indignes.

Elles dénotent un scandaleux manque de respect pour ceux dont vous vous servez. De plus, vous vous payez littéralement la tête des millions de victimes anonymes de la pédo-criminalité, dont dans les faits, vous n'avez que faire.

Manœuvres politiques.
Mais vos méfaits ne s'arrêtent pas là. Vos manœuvres politiques nous entraînent sur cette dangereuse pente où la justice tend à se confondre avec une arme de vengeance. Au mépris des principes de notre république et au détriment des intérêts des victimes.

Par ailleurs, votre instrumentalisation prend en otage celles et ceux que vous prétendez défendre, en les incluant de gré ou de force dans vos outrances. Vous répandez ainsi le préjugé qui veut que les victimes soient nécessairement porteuses d'attentes aussi exorbitantes que les propositions qui émanent de votre idéologie sécuritaire.

Et parce que vous donnez à penser que se préoccuper d'elles conduirait nécessairement aux dérives qui sont les vôtres, nombre de citoyens soucieux du maintien d'une démocratie digne de ce nom considèrent désormais que la justice se doit absolument d'ignorer ces dernières.

Pire, une part non négligeable d'entre eux se fait à présent un devoir de vilipender afin les faire redescendre du soi-disant piédestal sur lequel vous les mettriez. Victimes de viols répétés par deux agresseurs -dont un mineur- durant dix années de mon enfance, je suis contre la castration chimique, contre la rétention de sûreté et contre le durcissement de la justice pour les mineurs.

Des hommes et non des monstres.
Parce que je considère que ces criminels sont bien des hommes et non des monstres -n'en déplaise à notre image de l'humain- et que j'honore le respect de la dignité de chacun. Parce que je sais que la vengeance n'est pas réparatrice et que la haine est destructrice.

Parce que je crois aux bienfaits d'une justice équitable, également respectueuse des droits des accusés et des plaignants, des coupables et des victimes. Parce que je suis effarée par le gouffre qui se tient entre la réalité de la pédo-criminalité et la maigre conscience que nos sociétés en ont.

Et parce qu'il m'importe de regarder les choses en face et non de m'éviter l'angoisse des questions que ce problème soulève sur la nature humaine en prônant des solutions superficielles, qui non seulement ne résolvent rien mais entretiennent le déni de chacun.

Aussi, l'image stigmatisante des victimes qui se dégage de vos déclamations est pour moi une offense. Et je me trouve lésée, dans mon quotidien, par les calamiteuses conséquences de votre politique. A défaut de chercher véritablement à protéger les enfants de notre pays et de vous intéresser réellement du sort des millions de Français victimes de pédo-criminalité, pourriez-vous, au moins, faire preuve d'un peu plus de décence ?






jeudi 8 octobre 2009

Du Parnasse à l'Hélicon.















Béotiens sans frontières.


Le Pen
Hamon
Darcos
...







Les Stupra — Albert Mérat, Arthur Rimbaud et Paul Verlaine


L’Idole
Sonnet du Trou du Cul


Obscur et froncé comme un œillet violet
Il respire, humblement tapi parmi la mousse
Humide encor d’amour qui suit la fuite douce
Des Fesses blanches jusqu’au cœur de son ourlet.

Des filaments pareils à des larmes de lait
Ont pleuré, sous le vent cruel qui les repousse,
À travers de petits caillots de marne rousse
Pour s’aller perdre où la pente les appelait.

Mon Rêve s’aboucha souvent à sa ventouse ;
Mon âme, du coït matériel jalouse,
En fit son larmier fauve et son nid de sanglots.

C’est l’olive pâmée, et la flûte caline ;
C’est le tube où descend la céleste praline :
Chanaan féminin dans les moiteurs enclos !


Albert Mérat.
P. V. ─ A. R.



mercredi 7 octobre 2009

Foire aux vins à l'Elysée













Château Mitterrand 2009...



... à consommer très rapidement, risque fort de tourner au vinaigre.





Projet de loi.














Pour combattre la pédophilie, le ministère de la culture propose d'abaisser l'âge de la majorité sexuelle à huit ans.







jeudi 1 octobre 2009

Il faut castrer Polanski








Frédéric Lefebvre, prône le recours à la "castration chimique" après ce meurtre d'une joggeuse près de Milly-la-Forêt (Essonne). "Ne doit-on pas enfin décider la mise en œuvre de la castration chimique pour ce type d'individu ?"










Emasculator, le vengeur démasqué.









Chronique de la barbarie ordinaire







Etats-Unis - Après l'exécution ratée, un condamné demande un sursis



Après l'exécution ratée, un condamné demande un sursis
Les avocats de Lawrence Reynolds, dont l'exécution est prévue le 8 octobre dans l'Ohio, ont déposé un appel après l'injection létale ratée de Romell Broom.
Il avait attendu deux heures que l'équipe d'exécution trouve une veine suffisamment solide pour supporter la piqûre d'une aiguille.



Romell Broom, condamné à la peine capitale dans l'Ohio, Etat américain qui a repris ses exécutions en 1999, aurait dû mourir le 15 septembre. Mais il avait dû patienter deux heures que l'équipe d'exécution trouve une veine suffisamment solide pour supporter l'injection létale, avant de retourner vivant dans sa cellule. Du coup, sa mise à mort a été suspendue au moins jusqu'au 30 novembre. Et son cas, une première "depuis plus de 60 ans" aux Etats-Unis, est désormais brandi par les avocats d'autres condamnés qui déposent des recours.



Les défenseurs de Lawrence Reynolds, 43 ans, condamné à mort en 1994 pour avoir battu à mort et étranglé une femme de 67 ans, et dont l'exécution est prévue le 8 octobre, ont ainsi déposé un appel. Dans une requête devant une cour d'appel fédérale, ils estiment qu'il existe dans l'Ohio "une tendance à des problèmes graves dans l'administration de l'injection mortelle". Une requête équivalente a été déposée devant la Cour suprême de l'Ohio, ont également assuré les avocats du bureau des défenseurs publics. Elle a cependant des chances limitées d'aboutir : plusieurs condamnés à mort avaient déjà, en 2008, entamé une action commune contre le protocole de mise à mort de l'Ohio, qu'ils disent inconstitutionnel car "cruel". Depuis lors, certains de ces plaignants ont été exécutés.



Plusieurs cas d'exécutions ratées


La mention d'une "tendance à des problèmes graves" faite par les avocats de Lawrence Reynolds ne s'appuie pas sur le seul cas de Romell Broom : les avocats citent également les exécutions de Christopher Newton, en mai 2007, où l'équipe avait mis plus d'une heure à trouver une veine, laissant le temps au condamné d'aller au toilettes au milieu de la procédure, et de Joseph Clark l'année précédente, pleurant de douleur alors que sa veine avait éclaté pendant son exécution.


"L'Etat sait qu'il y a des problèmes avec la procédure et avec les qualifications, la compétence et la formation de l'équipe chargée de la mise à mort", assurent les avocats. "Cette cour ne peut pas laisser l'Etat de l'Ohio autoriser cette exécution sans un plan de secours complet et valable, mis en oeuvre par du personnel formé et qualifié, au cas où (l'équipe) ne trouve pas d'accès à une veine", ajoutent-ils. Ils observent que "si l'Etat de l'Ohio utilise le même protocole défectueux que pour exécuter MM. Clark et Newton pour tenter d'exécuter M. Broom, et que ça tourne mal, la souffrance infligée sera intentionnelle". Et ils détaillent la douleur probablement ressentie par Joseph Clark, sur la base de l'autopsie de son corps qui a montré l'injection des produits hors de la veine et des "épanchements".



Dans sa réponse, le ministère de la Justice de l'Ohio affirme que "les difficultés pour trouver les veines de M. Broom et le report de son exécution ne signifient pas que l'exécution de M. Reynolds ou d'autres condamnés ne puissent être conduites correctement".