Bonjour!

La mouette prend son envol...

Attention, de là-haut, elle voit tout...

Et elle sait lire.....


lundi 23 février 2009

Charentaise à l'Elysée.










Pantouflage à tous les étages.











Le délit de pantouflage

Le terme pantouflage prend en particulier un sens très péjoratif lorsqu'il s'applique à des fonctionnaires qui passent d'une administration exerçant un contrôle sur une industrie ou lui passant des commandes, à une entreprise de cette industrie. Maintenant, de tels mouvements sont encadrés par la loi de manière précise.

Ainsi, selon l'article 432-13 du code pénal relatif au délit de prise illégale d'intérêt : est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 € d'amende le fait, par une personne ayant été chargée, en tant que fonctionnaire public ou agent ou préposé d'une administration publique, à raison même de sa fonction, soit d'assurer la surveillance ou le contrôle d'une entreprise privée, soit de conclure des contrats de toute nature avec une entreprise privée, soit d'exprimer son avis sur les opérations effectuées par une entreprise privée, de prendre ou de recevoir une participation par travail, conseil ou capitaux dans l'une de ces entreprises avant l'expiration d'un délai de cinq ans suivant la cessation de cette fonction.









Diplômé de HEC et de l'IEP Paris, il est ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Jean Monnet) ; il en est sorti major en 1990, ce qui lui a permis d'intégrer l'Inspection générale des finances. En 1994, il est nommé rapporteur puis secrétaire général adjoint du Comité interministériel de restructuration industrielle (Ciri). Chef du bureau des marchés financiers à la direction du Trésor, de 1996 à 1999, puis secrétaire général du Club de Paris, il est promu, en 2001, sous-directeur du financement et du développement des entreprises au Trésor. En 2002, il devient directeur adjoint du cabinet de Francis Mer, puis de Nicolas Sarkozy, au ministère de l'Économie. Depuis 2005, il était associé-gérant de Rothschild & Cie Banque.

Curieux, tout de même, ce délicat dessin de Ségolène Royal, saisie de profil, qui orne un mur du bureau de François Pérol, le secrétaire général adjoint de l'Elysée et grand architecte du programme économique de Nicolas Sarkozy. A 45 ans, la mèche blanche soigneusement rangée, cet homme a certes la réputation d'un éternel inclassable, féru d'art moderne, bon vivant, aussi prompt à rire aux bonnes blagues de Bernard Tapie qu'à se muer en haut fonctionnaire grisâtre.



http://lamouette.blog.lemonde.fr/2009/02/23/nomination-de-francois-perol-le-symbole-dun-affairisme-detat/





Aucun commentaire: